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ACTU TECHNIQUE

Depuis les débuts de l’humanité les humains ont brûlé du bois pour se chauffer et cuire leurs aliments. Le développement des technologies de combustion des hydrocarbures et du gaz tout au long du XX° siècle avait rendu l’utilisation du bois bûches pour se chauffer obsolète et peu performante.

Les nouveaux appareils, poêles et chaudières, apportent aujourd’hui des solutions aux performances extrêmement compétitives tant en rendement qu’en économie et confort. Pour profiter pleinement des avancées technologiques mises en œuvre par les industriels il est primordial d’utiliser le combustible au maximum de son pouvoir calorifique, malheureusement c’est trop souvent à ce niveau que le bât blesse.

Pour que la combustion du bois bûches soit la plus performante énergétiquement et la plus propre écologiquement parlant il convient d’utiliser le bois convenablement séché et dans des dimensions optimales.

Tous les réglages et optimisations des appareils sur le marché sont réalisé avec du bois bûches dont le taux d’humidité à cœur est de 20%

Le pouvoir calorifique du bois évolue en fonction du taux d’humidité résiduel dans la bûche

👉 Le contrôle du taux d’humidité se fait au cœur de la buche avec un hygromètre qui vaux quelques dizaines d’euros

👉 Le bon niveau d’humidité est obtenu après un temps de séchage plus ou moins long selon le façonnage du bois qui est fait en amont

👉 Pour obtenir une bûche idéale pour la combustion un temps de séchage de 18 mois est le minimum à atteindre.

👉 Pour optimiser celui-ci des choses simples sont à mettre en œuvre : l’air doit pouvoir circuler facilement tout autour, dessous, dessus et entre le bûches, on ne doit surtout pas couvrir de façon étanche le bûcher au risque de provoquer le compostage des bûches.

Enfin lorsque l’on utilise ces bûches il faut veiller à ce qu’elles ne soient pas trop grosses car alors la combustion n’est pas assez haute en température et la combustion n’est pas parfaite ; des émanations polluantes sont envoyées dans les fumées et l’appareil à bois perd son intérêt écologique.

Pour résumer :

Influence de l’humidité du bois :

  • Une baisse du rendement
  • Chute de la puissance utile d’environ 30%
  • Dégradation de la combustion
  • Augmentation de la pollution

Influence de la taille des bûches :

  • Des bûches trop grosses génèrent une baisse du rendement et une chute de puissance d’environ 25%
  • Des bûches trop grosses provoquent une combustion difficile et souvent incomplète

Influence de l’allure de fonctionnement :

  • Si l’allure de fonctionnement est trop faible, la température nécessaire à une bonne combustion ne sera jamais atteinte