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Le but de la régulation est d’optimiser la température intérieure des locaux. Chauffer un volume habitable à 20°C plutôt qu’à 19°C représente une surconsommation énergétique de l’ordre de 7%. C’est pourquoi depuis très longtemps il existe des systèmes de maintien du niveau de température à l’intérieur des locaux chauffés.

Pendant très longtemps, en fait jusqu’au développement des générateurs modulants (chaudières THPE ou PAC Air/Eau), un simple thermostat qui coupait la circulation dans le réseau de chauffage permettait de réaliser de belles économies.

Avec les générateurs modulants et en particulier avec la PAC il est primordial de passer à la régulation climatique : sonde extérieure et sonde d’ambiance pour optimiser le confort intérieur et les performances de l’ensemble du système.

👉 Comment ça marche ?
→ Une « loi d’eau » a été mise en place : c’est la relation entre la température nécessaire sur le départ du circuit de chauffage en fonction de la température extérieure.
La sonde extérieure communique la valeur.
→ Le processeur met en place un fonctionnement permettant d’atteindre la température recherchée sur le départ.
→ La sonde d’ambiance corrige la loi d’eau en fonction de la température observée.
👉 La consigne est toujours optimisée, le confort est toujours au rendez-vous.

De plus, cette régulation est à même de passer de mode été à mode hiver, et vice versa, de façon autonome (à une température extérieure globale, en général 18°C par défaut).
Depuis la RT2012, un seul régulateur d’ambiance ne peut pas piloter une surface chauffée de plus de 100m2. C’est une bonne chose en termes d’économie d’énergie puisque la partie nuit d’un logement n’est pas occupée en même temps que la partie vie.
👉 Pour ce qui est de la programmation horaire elle apporte quelque chose que si le temps d’abaissement est largement supérieur à l’inertie du bâtiment.

 

6 à 8 heures

Pour un plancher chauffant

1 à 2 heures

Pour un système de chauffage à traitement d'air

Quoiqu’il arrive cet abaissement ne doit jamais être de plus de 2 à 3°C pour rester économique.

Source : GRDF